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 [REL] Vertus et péchés

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Valdoise Châtillon

Valdoise Châtillon


Messages : 713
Date d'inscription : 12/05/2008
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MessageSujet: [REL] Vertus et péchés   [REL] Vertus et péchés EmptyMer 14 Mai - 16:58

Considérations générales

Dieu nous a créés à partir de Lui. Nous faisons donc partie intégrante de Lui et notre existence est vouée à le servir.

Ainsi, vivre dans la vertu consiste à vivre comme Dieu le veut. Vivre dans le péché consiste à nier la volonté divine et donc à nier notre Celui dont nous faisons partie.

De ce fait, les humains sont naturellement des êtres sociaux, car vivre en communauté, c’est vivre en accord avec notre statut de composants de Dieu. C’est dans cette logique que se traduit la communauté Aristotélicienne, permise par le sacrement du baptême.

Dieu est parfait. Il réunit donc en Lui toutes les vertus, en leur donnant tout leur sens. Etant à la fois faits d’esprits et de matière, nous autres humains pouvons tendre vers cette perfection, mais jamais l’atteindre. Un saint (ou une sainte) se définit donc comme une personne qui se rapproche de la perfection par la vertu, pas comme une personne qui l’a atteint, car nous ne sommes pas Dieu.

Le péché absolu serait la négation totale de la nature de Dieu. Comme tout fait partie de Dieu, cet état de péché absolu est impossible à atteindre, car ce serait la négation totale de ce que nous sommes. Personne, pas même Dieu, ne peut atteindre cet état, bien que notre nature d’être imparfait nous rend capables d’y tendre.

La vertu parfaite, de nature divine, est divisée en sept vertus, afin que nous puissions plus facilement nous en rapprocher: l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, la plaisir et la conviction. A chacune d’elles s’oppose un péché: (respectivement) l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure.

Tout être, excepté Dieu, se trouve donc entre chacun de ces extrêmes. Ainsi, tout être excepté Dieu se trouve entre l’amitié et l’avarice. Il ne peut jamais les atteindre. Seul Dieu est de parfaite vertu et personne n’est de pur péché.

Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus, car cela est impossible et donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché.

Le Juste Milieu ne signifie pas un milieu mathématique, à égale distance de ces deux extrêmes, mais une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre.

Des vertus et des vices correspondants

L’amitié est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, charité, entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain… A l’amitié correspond l’avarice, qui est le vice de l’être dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre.

La conservation est la faculté d’œuvrer à sa propre survie. Elle est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. A la conservation correspond la gourmandise, qui est l’abus du plaisir des besoins premiers, vice de ceux qui n’ont pas la mesure des nécessités de leurs subsistance.

Le don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi correspond le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.

La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance correspond la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

La justice est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.

Le plaisir est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.

La conviction est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.



Les cantiques des idées

Les cantiques des idées

Sur l'Être Divin qui est Tout Puissant:

J'ai longtemps habité une grotte platonique
Que des ombres mouvantes hantaient comme un château
Et dont les cavités obscures et noir corbeau
Rendaient pareil le soir au jour, le cap au pic.

Mes yeux en zyeutant ce fort troublé tableau
Mélaient d'une facon païenne et cathartique
Le Tout Puissant, le Juste, l'Amour métaphysique
Aux accords dissonnants rapportés par l'écho.

C'est là que j'ai compris, dans une volupté calme,
Grâce à l'Être Divin, l'Universel Moteur,
Que ces spectres fuyants qui me glacaient le coeur

N'étaient que viles pensées, du vent souflant des flammes,
Et qu'en raisonnant bien, assumant le bonheur,
Je trouverai la Voie, l'éclatante Lueur.

Sur l'essence des choses :


Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une chose inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, que j'aime et je comprends.

Car elle me comprend, essence illuminant
Par elle seule, divine ! La chose est la chose-même !
Par elle seule, et sa forme dans la lumière blême,
Elle seule se sait faconner, en dansant.

Est-elle chose essentiellement ? - Je le sais.
Sa forme ? - Je me souviens qu'elle est belle, mesurée,
Comme celle des beautés que Dieu proportionna.

Son aspect est pareil à l'aspect de l'eau pure,
Et par son chant si clair et calme et grave, on a
L'impression que son chant recrée la chose, sûr !

Sur la métaphysique :


Elle est retrouvée.
Quoi ? - La Métaphysique.
C'est bien l'Être allé
Avec la science.

Âme Éternelle
Proclamons le Vrai:
Quand la science est belle,
Ce qui est est.

Des humains volages,
Des communs penchants,
Là tu nous soulages
En tant qu'étant étant.

Puisque de toi seule
Science de l'étant
La vérité s'exhale
Sans qu'on dise: pourtant...

Là pas d'espérance,
Nulle procédure.
Science avec patience,
La sagesse est sûre.

Elle est retrouvée.
Quoi ? - La Métaphysique.
C'est le Bien Être allé
Avec la science.

Sur la sagesse :

Je veux mourir pour tes beautés, Sagesse,
Pour ce bel oeil qui sait voir le destin,
Pour ce doux ris, pour la Cité enfin
De pierre et de bois, de la vie la Maîtresse.

Je veux mourir pour cette forteresse,
Pour les légumes de ce bien beau jardin,
Pour la rigueur de cette Juste Main,
Qui soigne les gentils, et les méchants blesse.

Je veux mourir pour le bon entretien
De cette mine dont le produit devient
Économie, cette richesse dispose.

Je veux mourir aristotélicien,
Donnant mon sang, la Cité défendant,
Protégeant la vie de la belle chose.

Sur la Beauté :


Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
De la parfaite hémistiche
Aimant la mesure
Céleste césure,
Faisant pâlir le pastiche.
Les vers ciselés
Bien proportionnés
Pour mon esprit ont les charmes
Si harmonieux
Du plus haut des Cieux
Brillant à travers tes larmes.

Là tout n'est qu'ordre et beauté,
Paix, foi, et volupté.

Les divins présents,
Créés du néant,
Qui précédait notre monde;
Les plus rares fleurs,
Leur terre, rondeur
Et les cercles purs de l'onde,
Les riches buissons,
Océans profonds,
La splendeur virginale,
Tous nous parlent en fait
À l'âme en secret
Sa belle langue natale.

Là tout n'est qu'ordre et beauté,
Paix, foi, et volupté.

Vois sur ces batârds
S'écraser le hasard,
la chaotique ironie,
Car pour assouvir
Leur moindre désir,
Ils ont brisé l'Harmonie.
La beauté résulte,
Le bonheur exhulte
De nos rythmiques prières
Et du nombre d'or,
l'Éternel effort
Fait rejaillir la Lumière.

Là tout n'est qu'ordre et beauté,
Paix, foi, et volupté.
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