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| [REL]Livre des Vertus, Tome III, Archanges et Saints | |
| | Auteur | Message |
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Valdoise Châtillon
Messages : 713 Date d'inscription : 12/05/2008 Age : 32 Localisation : RP: au cieux
| Sujet: [REL]Livre des Vertus, Tome III, Archanges et Saints Mer 26 Aoû - 19:26 | |
| Hagiographie de l'Apôtre Titus, le premier Pape Vita de l'Apôtre Titus Titus est né en Judée, près du Lac de Tibériade, une dizaine d'années avant la naissance de Christos. Il passa une enfance heureuse dans une famille de pêcheurs. Son père gagnait de quoi bien nourrir sa famille, et Titus grandit dans un confort certain, même s'il n'a jamais connu de grand luxe. Epargné par la faim, nourri de manière saine, ayant grandit au grand air, Titus acquit une forte stature. On disait de lui qu'il était un roc sur lequel on pouvait se reposer. A l'âge de 12 ans, il commençât à pêcher avec son père. Son ardeur, son dévouement et a force en firent quelqu'un de respecté dans toute la région. Titus vivait pour sa famille et pour la pêche. A l'âge de 18 ans, il épousât une jeune fille du village, mais de cette union ne naquit aucun enfant. Titus en gardât longtemps une grande amertume tant il aurait voulu connaître avec un fils la relation qu'il avait avec son père. Il avait une vingtaine d'années quand éclatèrent des troubles avec l'occupant romain. Ces derniers voulaient taxer les pêcheurs de Judée de manière exagérée, favorisant ainsi des populations plus dociles qui pourraient exporter leur abondant production. Les pêcheurs de Tibériade s'en allèrent manifester à Jérusalem. En chemin, ils rencontrèrent d'autres groupes, et ce fut une grande foule qui arrivât devant le palais du représentant de Rome. Grâce à sa stature et à sa réputation, Titus devint le représentant des pêcheurs. Il négociât avec les Romains, sans jamais céder à la violence mais avec fermeté. Il obtint un bon compromis et retournât chez lui auréolé d'une excellente réputation. Il fondât avec d'autres une association de pêcheurs dont il devint le coordinateur. Cette expérience lui fut très utile par la suite. Un beau jour, un étranger vint au village. Il parlait bien et avait un grand charisme. Titus, qui jusque là ne s'était jamais intéressé à la religion, fut séduit par le discours de cette homme, par la parole de Christos. Ils discutèrent longuement, au bord du lac ou lors de pêches. Christos aimait beaucoup cet homme fort et droit, cette âme pure qui ne cherchait que la simplicité. C'est ainsi que Titus devint l'un des apôtres de Christos. Pour suivre Christos, Titus dût se séparer de sa compagne. Comme ils n'avaient pas d'enfants, il estimait que le mariage n'avait porté tous ses fruits, sans que cela fût la faute de l'un des époux. Il demandât l'avis de Christos, qui le confortât dans son opinion et donna son accord pour la séparation. Une fois cette séparation prononcée, Titus accordât à son ancienne compagne la moitié de ses économies ainsi que la maison conjugale. Puis Titus partit sur les chemins. Durant des années, donc, il fut le compagnon de Christos. Discret mais toujours serviable et souriant, il était respecté par tous les apôtres. Voici ce qu'en rapporte la Vita de Christos : Citation: | Christos se tourna alors vers Titus, qui se tenait là… " Titus, approche, mon ami. Titus, tu es fort et vigoureux. Tu peux m'aider à porter cette communauté; tu seras mon second. Va Titus, tu es un titan, et c’est avec l'aide de ta force que je bâtirai une Eglise titanesque ! " | La disparition de Christos fut un choc pour Titus comme pour tous les autres. Mais, fidèle à sa réputation de roc sur lequel on peut se reposer, il gardât toujours sa bonne humeur, son sérieux et devint une référence, un pilier au service de ses compagnons. Rapidement, les apôtres se séparèrent. Chacun se choisit une voie, ne façon de service Christos et son message. Juste avant la séparation, il distribuât à chaque apôtre une bague portant une pierre pourpre, en souvenir de leur amitié et de leur mission. La bague de Daju fut remise à Anaclet, un jeune homme qui était devenu l'ami de Titus et Samoht. Titus prit ensuite une décision capitale : partir pour Rome ! Mais il ne partit pas seul, Samoht et Anaclet le suivirent dans son périple. A Rome, Titus et Samoht achetèrent une petite maison près du Tibre, et chacun se mit au service du message du Christ. Pêchant le jour, prêchant la nuit, Titus fit quelques adeptes. Il concentrât ses efforts sur les gens qui connaissaient déjà le message d'Aristote, mettant en avant la continuité des messages et la complémentarité des enseignements. De nombreux convertis se tournaient alors vers Samoht et le culte qu'il avait mis en place. Titus, lui, continuait son chemin, telle un rocher dévalant la pente, détruisant tous les obstacles. Un jour qu'il mangeait avec des amis, parmi lesquels des apôtres, il se passât un évènement extraordinaire. Samoht lisait une missive de Paulos sur la nécessité de se choisir un chef. Un personne rappellât que Christos avait expressément désigné Titus, mais cela ne faisait pas l'unanimité. Titus, lui, se taisait. C'est alors que quelqu'un ouvrit une fenêtre. Une colombe entrât dans la pièce et voleta sous les poutres. Elle en détachât des herbes qui y étaient suspendues, et des branches de basilic, l'épice des rois, vinrent se poser sur la tête de Titus. Tous y virent un signe de la royauté spirituelle de Titus. Titus se levât et dit : Citation: | Titus : Mes amis, mes frère, je ne suis pas un roi ! Je ne suis que le serviteur du très haut, et toute puissance ici-bas ne vient que de la reconnaissance par ses pairs. Samoht : Titus, tu es notre roi spirituel. Tous ici nous le reconnaissons. Sois notre guide, toi le roc de sagesse., toi notre père, notre papa. | C'est ainsi que Titus devint le premier "papa", donc "pape" de l'Eglise. Et il remplit cette tâche avec ferveur et humilité. Il se heurtât au pouvoir temporel qui, jaloux de ses prérogatives, préférait l'ancienne religion lui permettant de maintenir le peuple dans un état de servitude et de dépendance. Mais le nombre d'aristotéliciens croissait sans cesse grâce aux travail des apôtres dirigés par Titus. Excédé par ce prosélytisme, les Romains enfermèrent Titus sous prétexte de trouble à l'ordre public. Il restât en prison de longues années. Ne voulant pas le voir mourir en prison au risque d'en faire un martyr ils proposèrent à Titus de participer aux jeux du cirque et en échange ils le libéreraient avec certains de ses compagnons. Dans le cirque étaient dressées neuf croix énormes pesant plus de cents kilo chacune, l'une pour lui et les huit autres pour huit de ses amis, l'empereur de Rome lui dit que pour chaque croix qu'il arracherait du sol lui ou un des siens serait relâché... Titus réussit à arracher et coucher les huit premières croix, ne laissant que la sienne... mais il tenait à peine debout.... Titus franchit la porte de la prison soutenu par un légionnaire. Il était faible, décharné, malade. Ses amis reconnaissaient à peine le "roc de Dieu". Samoht vint à sa rencontre, le soutint, fit quelques pas avec lui. Titus lui dit alors ces paroles : Titus a écrit: | Laisse-moi mourir debout, face à mon créateur. | Samoht s'écartât. Titus releva la tête et fixa le soleil. Titus a écrit: | Mon Dieu, je viens vers toi. Pardonne-moi, ma mission n'est pas terminée. | Et il mourut, Samoht retenant son corps et l'allongeant sur le sol. Son corps fut transporté sur une colline juste à l'extérieur de Rome. On l'y enterra et, sur ce lieu, fut bâti un église royale, la toute première basilique aristotélicienne. Traduction réalisée par son Eminence Maisse Arsouye | |
| | | Valdoise Châtillon
Messages : 713 Date d'inscription : 12/05/2008 Age : 32 Localisation : RP: au cieux
| Sujet: Re: [REL]Livre des Vertus, Tome III, Archanges et Saints Mer 26 Aoû - 19:26 | |
| Hagiographie de Kyrène. Kyrène est de 3 ans la cadette de Christos. Enseignante en histoire hellénique, elle était dotée d'une grande connaissance de la philosophie d'Aristote, vivait pour enseigner et se trouva naturellement attirée par l’enseignement de Christos. Durant le même temps, prônant amour et absolue tolérance, elle avait converti une ancienne milice, l'amenant à déposer les armes, préférant la recherche d'une paix constructive avec les Romains aux tentatives infructueuses de les contraindre au départ par la force. La vision d’amour dégagée par Christos fit qu’elle fut la première des femmes à accepter d’être un de ses apôtres de l’Amour universel, toujours à la recherche de l’amour désintéressé. Elle prêchait déjà à ses cotés et c’est d’elle que vient la citation «aimez-vous les uns les autres ; comme Christos nous aime, nous aussi. Aimez-vous les uns les autres ; À ceci tous connaîtront que vous êtes ses disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Après la crucifixion, elle continua à prêcher l’Amour et la compassion, la mort de Christos l'ayant confortée dans l'opinion qu'il était préférable d'accepter son destin, quel qu'il soit, plutôt que d'user de violence pour tenter de l'infléchir. Pourtant, elle réfléchissait à ce que le Messie Christos lui avait dit un jour: « J’accepte mon destin qui est de souffrir par Amour de vous, et mes évêques n’auront pas la même mission. Vous devez vivre par le verbe, mais d’autres auront le destin de vous protéger par le fer, car l’humanité porte encore une trop grande part d’ombre en elle. Vivez et prêchez, mais acceptez que certains aient la charge d’utiliser le fer pour défendre l’Eglise si elle est attaquée par icelui. Jamais cependant ils ne devront utiliser le fer pour leurs ambitions propres, ou bien celles de leurs chefs. » Un jour, près de dix années après la mort de Christos, alors qu’elle marchait dans Jérusalem pour rejoindre ses élèves, elle vit deux soldats romains qui tabassaient un vagabond et elle s’interposa par ces mots : "Mais par l’Amour de la Création, arrêtez cette violence, que voulez-vous à ce pauvre être pour être si brutaux ? " Les deux hommes se retournèrent en la regardant pour lui dire d’aller voir plus loin, si elle ne souhaitait pas se faire montrer combien ils étaient capables de l’aimer... Ils partirent en riant traînant le malheureux derrière eux. Kyrène les suivit en prêchant l’amour la tolérance, jusqu’à ce qu’un des deux soldats fasse demi-tour, et la frappe avec son bouclier. Seule l’arrivée d’un groupe de ses élèves fit fuir les deux soldats, entraînant avec eux leur victime. L’aidant à se relever, ses élèves lui dirent : "Mais, très sainte et noble maîtresse, comment, nous qui refusons la violence, pouvons nous nous opposer à celle des autres ?" Elle leur fit son cours sur ce sujet. Depuis la destruction de la grande cité d’Onalyone, les communautés humaines s’étaient organisées à l’origine autour de règles morales envisageant leur propre survie. Les règles morales existent parce que les êtres humains sont libres de leurs propres choix, et qu’une part en eux écoute encore le message des violents. Car l’humain doit tendre vers Dieu, mais est encore rempli d’ombre. Comme il tend vers la perfection, il sait naturellement en tant qu’enfant de Dieu, être raisonnable et capable de choisir la raison, mais il doit encore être guidé. Nous devons tendre vers une communauté suivant des lois universelles, et la route la plus longue est faite de paroles et d’amour. C’est à cette fin que l’humain a reçu le verbe et l’écriture. Mais parfois l’humanité prendra le raccourci d’utiliser le fer, car lui aussi fut donné à l’homme par Dieu. Et pourtant, le fer a été donné à l’homme comme la créature sans nom a été laissée parmi nous, dans le but de nous tenter, et pour que nous l’oubliions en tant qu’arme. Un jour je vous le dis, nous vivrons dans un monde d’amour où seul nous importera ce que le Très Haut voit en nous, et non plus ce que notre voisin y voit, et ce jour uniquement les armes ne seront plus sorties de leur fourreau. Mais pour que ce jour arrive, nous devrons séparer le fer et le verbe, ceci sans pour autant négliger le recours au fer par ceux qui choisiront de défendre les prêtres du Très Haut. Le messie est venu définir des règles, car comme Aristote l’a dit déjà «il faut préférer se contenter de l’acceptable que d’exiger l’impossible directement ». La violence est donc acceptable contre la violence, si le but est la justice ou la défense de la vraie foi. Il nous faut pouvoir opposer la parole à la parole, mais aussi le fer au fer. Ne soyons pas comme la tribu des Bisounours, qui n’a pas su comprendre que parfois les choses ne se passent pas comme il le faudrait, que nous ne devons pas attendre de Dieu qu’il nous protège, car il nous a donné la possibilité de le faire. Nous ne pouvons pas le remercier pour le libre arbitre et nous en remettre aveuglement aux événements. Rappelez-vous, juste après la destruction d’Onalyone, que cette tribut ayant suivit l’exode demanda à Dieu une oasis bien à elle, au centre du désert. Un endroit béni par Lui, où ils auraient tout à disposition et pourraient vivre de concours de beauté, de fêtes païennes et permanentes, et où nul ne leur imposerait rien d'autre que d'aimer et être aimé. Ils demandèrent tant et tant que Mhour leur répondit : « aide toi et le ciel t’aidera ». Après avoir délibéré sur cette réponse, ils ne le comprirent pas et crurent qu’il suffirait de partir et qu’encore une fois Oane leur apparaîtrait, donnant ce qu’ils demandaient. Ils partirent donc sans rien, afin que ça dure moins longtemps, dans la direction du levant, pour finalement disparaître à jamais et devenir une simple légende. Notre créateur nous a donné les moyens de nous protéger de la pluie, Il nous a donné la science de la construction, mais critique-t-on le bûcheron qui abat des arbres pour lui ? Le Créateur ne nous a pas permis de venir au monde vêtus, mais a rendu possible les tisserands, qui ont besoin de faire tuer des animaux comme les bouchers... Chacun a sa place, le soldat a sa place de la même manière pour aider la construction de l’Eglise, mais il a une grande responsabilité. Car comme le bûcheron ne doit pas couper d’arbre si nul n’en a besoin, le soldat ne doit pas faire couler le sang inutilement. Comme le bûcheron n’a pas de haine contre l’arbre, le soldat ne doit pas avoir de haine envers son ennemi, et il ne doit agir que si la cause est juste et approuvée par Dieu. S’il combat sans haine, pour servir les desseins du Créateur, et respecte les jours de prières, il en sera pardonné. Le choix de la raison, au moment de prendre une décision, est ce qui conduit vers le Très Haut, car la raison entraîne la compréhension, la compréhension conduit à l’amitié désintéressée, l’amitié conduit à l’Amour parfait, et l’Amour élève vers Dieu. La violence mène immanquablement vers l’exclusion et la rancœur, nous éloignant ainsi du Très Haut. Ainsi, l’élimination progressive de la violence est, en même temps, le secret des morales et le critère même de toute action politique qui se veut morale. Après que plusieurs de ses prêcheurs aient disparu, après avoir été emmenés par des soldats de l’empire, elle était l’autorité aristotélicienne à Jérusalem. Bien que non violente, elle se résolut à créer une garde rapprochée pour protéger les prêcheurs de Jérusalem, et nomma un de ses disciples Vice-dominus (origine du titre de vidame) pour la diriger. Bien loin d’aider ses prêtres, cela inquiéta le préfet qui fit arrêter tous ceux qui portaient la croix aristotélicienne. Il fit tuer ceux portant une arme pour trahison envers l’empire de Rome, et condamna à la crucifixion ceux possédant la robe de prêtre. Les sympathisants eurent le choix de renier Christos et ses disciples ou de finir au coté de Kyrène. Tous ses disciples choisirent de la suivre jusqu’au bout, et on compta 33 croix sur la colline, le jour de l’exécution. Il est dit que, juste avant de mourir, elle cria une citation de Christos : " Mais vous allez vous aimer les uns les autres, au nom de Dieu !" On ne possède pas de texte de Kyrène, cadette des apôtres, car tous ses biens furent confisqués par le préfet de Jérusalem. On ne possède qu'un compte rendu de son cours sur la violence, et une copie de sa main de l’histoire de la tribu des Bisounours, qu'elle avait offerte à un de ses élèves, parti en Gaule avant le massacre. Elle mourut donc en martyr exactement 12 ans après Christos. Ceux de ses fidèles qui n’étaient pas à Jérusalem, et qui ont donc échappé à l’exécution, vinrent enlever les corps pour leur offrir des funérailles décentes. Le suaire de Kyrène fut exhumé ultérieurement, il fut retrouvé intact en dépit du temps écoulé. Son symbole est une plume d’oie sur un bouclier, et sa relique, son suaire. | |
| | | Valdoise Châtillon
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| Sujet: Re: [REL]Livre des Vertus, Tome III, Archanges et Saints Mer 26 Aoû - 19:27 | |
| Loyats a écrit:
Hagiographie de Calandra Sa vie avant Christos Il est dit que sa jeunesse passée dans une famille pauvre et maigre eut un effet important sur la vie de Calandra. Peut être apprit elle a être humble et pieuse, de par sa famille ou selon les circonstances, ou peut être le seigneur Dieu lui même lui donna ces qualités. Sans se soucier de l'origine de ses qualités, les origines de ses enseignements dans les choses spirituelles peuvent être retracées jusqu'a sa plus tendre enfance. Elle fut donnée au temple d'Aristote pour son apprentissage des matières de l'esprit, car c'était une des rares voies pour sortir de la pauvreté en ce temps là. Elle apprit des prêtres de ce temple et les servit pendant un temps, toujours s'abreuvant de la moindre goutte de savoir comme le vêtement sec boit l'eau. Etre une adepte de l'apprentissage ne la rendit cependant pas populaire parmi ses camarades étudiants, et même de certains prêtres. Dans sa seizième année le prêtre doyen du temple lui dit qu'elle était requise ailleurs, à cause de son savoir et de sa passion pour lui. On lui donna quelques morceaux de nourriture pour se nourrir durant le voyage, et on lui donna une direction vers une ville dans le désert. Aussitôt et en toute confiance elle se lance dans ce périple, ne se doutant jamais des mauvaises intentions de ses aînés. Elle se rendit dans le désert, conservant sa nourriture et son eau car elle était d'origine modeste, mais même ainsi elles se tarirent bien avant qu'elle n'atteigne la ville qui n'apparaissait pas. Pendant de nombreux jours elle erra en maintenant toujours la direction que lui avait indiqué le prêtre doyen du temple, jamais sa foi ne vacilla. Ce fut le quarantième jour, bien longtemps après la fin de sa nourriture, et de nombreux jours après que les dernières gouttes de son eau eurent été bues, qu'elle vit une ville à l'horizon. Quand elle arriva, ce ne fut pas de sa faim ou de sa soif qu'elle s'occupa, mais elle chercha immédiatement le prêtre du village. Lorsqu'elle le trouva il lui dit qu'il ne l'avait jamais requise, ni informé qu'elle devait arriver, mais la vengeance et la colère étaient loin de son esprit, car elle savait que c'était Dieu qui l'avait envoyée, même à travers la jalousie des prêtres du temple. Ce fut là qu'elle servit pendant de nombreuses années jusqu'a ce qu'elle soit emmenée par un groupe de fidèles qui cherchaient à éduquer les païens à travers le pays. Sa vie avec Christos Ce fut sa capacité à amener l'animal à s'approcher de lui qui émerveilla tout d'abord Calandra, sa capacité à disperser une foule hostile avec ses mots et son refus de la violence qui scella son respect pour lui. Ce fut ce jour qu'elle et neuf autres lui vouèrent leurs vies en tant que ses apôtres. Parmi un grand nombre, elle commença à suivre Christos. De ville en ville ils voyagèrent, répandant la sagesse d'Aristote, partageant la passion et la foi de Christos, et baignèrent le peuple dans la gloire et l'amour de Dieu Tout Puissant. Calandra était spécialement douée pour la lecture des doctrines et pour les interpréter, à les tempérer si vous préférez, avec les mots de Christos. Elle était connue pour être capable de lire les mots de la loi et de savoir leur esprit et la façon de les appliquer. Les nombreux miracles qui eurent lieu devant ses yeux inspirèrent toujours à Calandra de parler toujours plus fort et plus passionnément à chaque fois. Les actes de Christos, la guérison des malades, la guérison des paralysés, et même rendre la vue à ceux qui ne l'avaient jamais eu, rendirent la propagation de leurs paroles plus facile. L'Amour et la Vérité furent apporté à un grand nombre de cette manière. Ce fut alors que la troupe vint à Jérusalem, une grande ville, avec de nombreux habitants, beaucoup de pêchés et de vagabonds. et de nombreux bâtiments magnifiques. Ce fut la confrontation en ce lieu qui changea non seulement sa vie mais la vie de tant d'autres, et plus encore les conséquences. Elle ne put que rester debout à regarder le Centurion dont les pêchés furent lavés comme tant d'autres, les mots de Christos avaient encore prouvé leur véracité et l'étonnement se saisit même d'elle. Même le soir ou Daju les quitta ne modifia leur foi que Christos était le messie, Calandra elle même trouvait ses mots sur la chasteté inspirant parce qu'elle l'avait elle même pratiquée. Le discours sur l'organisation continua tard dans la nuit, et toujours Calandra le mémorisait pour la connaissance, et son pouvoir de mémoire vivante était le don de Dieu. Le dîner qui suivit, avec la tristesse de Christos, lui apporta à elle aussi de la tristesse, car ses sentiments étaient souvent en accord avec ceux de Christos, leur mentor et maître. Tout ce qui se passa ensuite survint trop vite pour qu'elle puisse presque en percevoir les évènements, la capture, le jugement, et la condamnation tout concourra à la désespérer des évènements. Lorsque la crucifixion eut lieu Calandra pleura pour la première fois depuis des années, non pas seulement pour la mort elle même de Christos mais pour la perte que l'humanité venait de subir, car Il ne serait plus là pour dire la Vérité. Les Anges qui descendirent du ciel stoppèrent tout dans le monde, et pour Calandra même les vents et la pluie cessèrent à ce moment, les cris et les acclamation du peuple furent perdus dans la musique des cieux. Ce jour n'était pas une fin mais un commencement, et cette même nuit Calandra et les autres apôtres s'affairèrent à enseigner la Vérité et à baptiser de nombreux fidèles. Sa vie après Christos Calanda quitta les autres après Jérusalem, recherchant la consolation dans la solitude, et retrouver la vie en continuant son enseignement. Sa mémoire l'aida énormément car elle pouvait parler des évènements de son temps aux cotés de Christos comme s'ils dataient de la veille. Elle voyagea à travers de nombreux pays, de nombreuses villes et villages, toujours diffusant la parole, baptisant les fidèles et convertis, et trouvant parmi eux les plus savants, pieux et humbles, les ordonnant prêtres de leur communauté. Ses voyages la ramenèrent une fois à Jérusalem, une ville maudite dans son esprit, mais son chemin n'était pas tracé par sa volonté alors elle le suivit. Sur la route là bas elle rencontra une personne qui serait son compagnon pour de nombreuses années, Publia, plus tard baptisée Bertilde. Ce fut à Jérusalem qu'elle se rappela la loi des romains et la cruelle nature humaine, mais jamais sa foi ne vacilla. Elle passa de nombreuses années de plus sur la route à travers les pays, continuant son devoir, tel que montré par Christos cette terrible nuit. Elle se fit de nombreux amis, ordonna de nombreux prêtres, et eut la joie de voir croître la foi parmi les peuples de nombreux pays. Elle trouva enfin une ville d'ou elle basa ses voyages, et s'installa ici, acquérant une propriété donnée par des croyants à son usage. Durant les nombreuses années de son périple, elle n'avait jamais été à Rome, bien qu'elle eut la joie d'apprendre l'ascension de Titus au titre de Pape. Mais un jour une lettre vint, l'appelant là bas en raison des travaux de son compagnon Bertilde, et donc malgré son age et sa maladie les deux se préparèrent à ce qui seraient leur dernier voyage ensemble. A la mort de Bertilde dans une ville au sud de Rome en Italie, Calandra sentit pour la première fois sa foi vaciller, mais cette foi fut vite restaurée et son but rendu limpide lorsqu'elle vit le rosier pousser sur la tombe en une nuit. Elle continua jusqu'a Rome, et présenta son projet à la chambre, puis parti puisqu'elle n'avait elle même rien à faire dans la formation d'un Ordre. Sur le chemin du retour, elle ne pouvait qu'espérer qu'elle avait parlé justement et que Jah créerait ce qu'il créerait. Une lettre arriva après que le conseil eut pris une décision, personne ne connu jamais avec certitude la teneur de cette lettre, mais la formation officielle d'une garde épiscopale afin de suivre les idéaux de la Sainte martyre Kyrene et les enseignements de Bertilde. Calandra sut que la mémoire de son amie était honorée. Son départ de la vie terrestre Alors que l'age avait déjà réclamé son dû à Calandra, son corps commença à faillir, mais jamais son esprit. Alors qu'une maladie s'attaqua à ses os, les rendant fragiles et cassants, elle continua ses enseignements et à servir de guide, bien que alitée. Les rôles furent inversés, ses voyages terminés, d'autres cherchèrent le savoir et la sagesse, certains pas même encore croyants, auprès de Calandra chez elle. C'était en ce temps que Calandra commença à écrire ses divers travaux, idées et mémoires, afin que nombreux puissent les connaître après son trépas. Aussi intelligente et savante qu'elle était, elle savait aussi que les idées ne cessaient jamais de se former, et qu'une idée pouvait souvent naître d'une autre. Ainsi ce qui était connu par cœur par la mémoire, fut transmis sur parchemin et peau animale. Le jour de son départ débuta comme tous les autres, le soleil se leva, le vent souffla, aucun effet spectaculaire du temps ou miracle ne marqua son départ. Ce fut son serviteur, qui avait commencé à travailler pour elle, s'occuper de ses champs et faire sa nourriture, qui la trouva en apportant son petit déjeuner. La bouillie de céréale fut laissée au chevet de son lit alors que l'homme cherchait des signes de vie, mais en vain car il n'y en avait pas, son souffle avait cessé, comme son cœur, et elle avait franchi le voile et résidait aux cieux. Ses funérailles furent une affaire simple, un simple enterrement dans son jardin, toutes les personnes de la ville y assistant, ainsi que tous ceux qui étaient venus chercher sa sagesse et son savoir. Elle ne fut pas pleurée, mais sa vie fut plutôt célébrée, les mémoires sur elle partagées et sa maison traitée avec le plus grand respect. Ses écrits réunis par certains de ses étudiants les plus assidus furent convoyés à Rome où ils résident encore ce jour. Relique Les restes de Calandra ont été perdus au cours des siècles. Plusieurs documents restent portant son nom. Associations Majeures: Enseignants et Etudiants, Voyageurs Mineure: Missionnaires | |
| | | Valdoise Châtillon
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| Sujet: Re: [REL]Livre des Vertus, Tome III, Archanges et Saints Mer 26 Aoû - 19:27 | |
| MaisseArsouye a écrit: | Hagiographie de l'Apôtre Saint Paulos Paulos est né quelques années avant Christos, dans un village situé sur le rivage méditerranéen, en Judée. C'était un enfant rêveur et réservé. Il n'aimait rien tant que la contemplation des superbes paysages qui entouraient son village. Il pouvait passer des heures à regarder la mer, à observer le frémissement des herbes sur les collines, à écouter le chant des grillons sur les pierres surchauffées par le soleil. Il avait beaucoup de camarades, mais peu d'amis. Ses parents étaient pauvres, mais un oncle plus fortuné le fit venir à Jérusalem. Là, il apprit à lire, à écrire, à compter. Son oncle engagea un précepteur grec qui lui apprit toutes les matières utile à un futur commerçant. Mais le vieil homme, sentant la nature privilégiée de l'enfant, lui inculqua aussi la philosophie et il lui apprit la doctrine d'Aristote. Devenu adulte, Paulos devint donc un marchand. Son oncle n'avait pas d'enfants, il fut donc son héritier. Et il fit prospérer l'affaire familiale avec brio et non sans une certaine ambition. Il possédait des entrepôts à Jérusalem et et à Césarée, ainsi que trois galères. Ses fournisseurs étaient nombreux en Judée et dans les pays du levant. Ses clients se trouvaient dans tout l'empire. Paulos était riche et admiré, il était content de sa vie, mais il n'avait plus le temps d'admirer la mer et les collines, et il n'était pas heureux. Un jour, alors qu'il se rendit dans un petit village du nord de la Judée pour voir un fournisseur d'huile d'olive, il rencontra un homme suivi d'une petite troupe. Cet homme s'appelait Christos. Paulos l'écouta parler aux villageois, il participa aussi à la conversation. En voyant cet homme simple mais si rayonnant de sagesse et de bonheur, Paulos fut tout retourné. Il se souvint de son éducation grecque, de la sagesse d'Aristote, et il remarqua immédiatement les relations entre Christos et le Grand Sage. Paulos dut bien retourner à ses affaires, mais il ne perdit pas Christos de vue. Ses réseaux lui permirent de se tenir au courant des déplacements de ce dernier. Et chaque fois qu'il le pouvait, il allait écouter le prophète. Le temps passa, les leçons s'accumulèrent, et bientôt Paulos délaissa son ancienne vie pour suivre Christos. Il continua à gérer ses affaires de loin. Il ne perdit pas sa fortune mais il n'en tira aucun profit aussi longtemps qu'il fut sur les routes de Judée. Après la départ de Christos, il retourna à Césarée, mais sa vie avait basculé. Alors que certains partirent prêcher dans tout l'empire, qu'ils allèrent fonder des comunautés, Paulos resta en Judée, avec toutes les notes qu'il avait pris et qui contenaient les enseignements du Christ. Il entretint une correspondance intense avec les autres apôtres, ainsi qu'avec leurs disciples qui propageaient la Vraie Foi. Il s'abstint de former des disciples, mais il écrivit nombre de missives qui servirent à uniformiser, recadrer, diriger la doctrine qui se mettait en place. Erudit, il estimait que son rôle était d'intérioriser la parole de Christos pour la restituer aux autres tout en la rendant accessible. Paulos vécu vieux, et respecté. Il déménagea de sa riche demeure de Césarée et il en fit don à la communauté aristotélicienne locale, qui en fit un des tout premier lieu de prière, puis un des premiers évêchés. Paulos, lui, alla s'installer dans une maison située à flanc de colline, face à la mer, en bordure du village. Il y trouva le calme qu'il avait toujours recherché tout en restant proche de la cité, et il passa de longues heures à rédiger ses missives en admirant le flux et le reflux. Quant il mourut, il fut inhumé à côté de sa maison, face à la mer. Son souhait était de voir chaque soir le soleil se coucher sur la mer, sur Rome par delà les flots, qui, il le sentait, serait un jour le foyer de tous les aristotéliciens. |
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