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 De la chevalerie à l'héraldique

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Valdoise Châtillon

Valdoise Châtillon


Messages : 713
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MessageSujet: De la chevalerie à l'héraldique   De la chevalerie à l'héraldique EmptySam 14 Juin - 11:05

Le Chevalier


L'époque des chevaliers a débuté vers l'an 900 et s'est terminée à la fin de la période que les historiens appellent le Moyen Age, vers l'an 1500. A l'époque de Charlemagne, les guerriers montés étaient devenus l'unité militaire d'élite des Francs. Cette innovation gagna l'ensemble de l'Europe. Le combat à cheval était considéré comme un fait d'armes particulièrement digne de gloire. En effet, le cavalier pouvait pénétrer au coeur de la bataille, se mouvoir rapidement et piétiner les ennemis relégués au rang inférieur de fantassins. Lorsque les deux cavaleries se faisaient face, la vitesse d'attaque et la violence de la confrontation procuraient un sentiment d'intense jubilation. Le combat à cheval était très prestigieux du fait du coût
élevé des chevaux de bataille, des armes et de l'armure. Seuls les guerriers les plus riches ou les serviteurs de familles fortunées étaient en mesure de combattre à cheval.

Les rois de la fin du Moyen Âge disposaient de peu d'argent pour pourvoir aux frais élevés nécessaires à l'entretien d'importants contingents de cavalerie. Les guerriers étaient vassalisés et tenaient les fiefs de leur suzerain. Les revenus qu'ils tiraient de ces terres
devaient leur servir à payer les chevaux et l'équipement. Souvent, les vassaux entretenaient également des formations de soldats de métier. A une époque où l'autorité centrale était faible et les possibilités de communication réduites, le vassal, aidé de ses serviteurs, était
responsable de la législation et de l'ordre à l'intérieur du fief. En échange de ce domaine féodal, le vassal acceptait de prêter main-forte à son seigneur en cas de conflit armé. Les grands seigneurs et les rois pouvaient ainsi lever des armées lorsqu'ils le désiraient. Le corps
d'élite de ces armées était constitué des vassaux montés.

A mesure que le Moyen Âge avançait, l'élite de guerriers montés d'Europe occidentale devint connue sous le nom de chevaliers. Un code de conduite, appelé chevalerie, fut mis en place régissant les droits et les devoirs des chevaliers. Avec le temps, les chevaliers accomplirent des tâches d'ordre gouvernemental et légal, et le roi s'assurait que ses chevaliers retiraient un profit suffisant de leurs terres. Les gens désiraient devenir chevaliers pour obtenir pouvoir et respectabilité. Plus tard, tous les nobles étaient faits chevaliers. Même les fils de rois devenaient chevaliers. En France et en Espagne, tous les chevaliers, riches ou pauvres, étaient des nobles. Mais en Angleterre, le terme chevalier a évolué pour désigner aussi les membres de la classe sociale qui suit celle de la royauté et la noblesse. Aujourd'hui, c'est toujours un titre honorifique dans ce pays.

L'honneur, en temps de guerre comme en temps de paix, était l'une des principales préoccupations des chevaliers. Toutefois, ce sentiment intervenait dans les relations avec leurs pairs, rarement avec les manants et les paysans qui constituaient la majorité de la population. Les chevaliers devinrent la classe dirigeante, gérant les terres d'où l'on puisait toute la richesse. Les aristocrates étaient des nobles principalement en raison de leur rang et de leur prestige en tant que guerriers suprêmes dans un monde perpétuellement en proie aux conflits. Plus tard, leur rang et leur prestige devinrent héréditaires et l'importance d'être un guerrier déclina.

La Chevalerie


Le terme chevalerie fut utilisé la première fois pour désigner les spécialistes de l'équitation et du combat cavalier. Les membres de cette élite guerrière du Moyen Âge formaient une classe distincte de celle des paysans et du clergé. Ils se distinguaient également entre eux par leurs talents de cavalier et combattant. Des chevaux rapides et puissants, des armes splendides et redoutables, des armures fiables constituaient les signes extérieurs de richesse de cette époque.

A partir du XIIème siècle, la chevalerie définissait désormais tout un mode de vie. Un chevalier devait se montrer généreux, courtois, brave, délicat et audacieux. Le parfait chevalier, sur son cheval blanc, défendait les pauvres et volait à la rescousse des demoiselles
en détresse. Cette façon d'être répondait à l'idéal chevaleresque: la courtoisie.

Les règles fondamentales du code chevaleresque étaient les suivantes:


* Protéger les femmes et les faibles.

* Défendre la justice contre l'injustice et le mal.

* Aimer et honorer sa patrie.

* Défendre l'Eglise à ses risques et périls.


Mais de nombreux chevaliers ne faisaient pas honneur aux nobles idéaux de leur condition. Au début, ils étaient souvent ignorants et barbares. Lorsqu'ils envahissaient un pays ennemi, les soldats lançaient des bébés en l'air et les rattrapaient avec la pointe de leur lance. Bernard de Cahuzac, un chevalier français, fit couper les mains et les pieds de 150 moines et religieuses à la suite d'une querelle


Dans la pratique, les chevaliers et les aristocrates ignoraient le code chevaleresque lorsque cela les arrangeait. Les querelles entre familles nobles et les conflits autour du partage des terres l'emportaient sur toute règle de conduite. La coutume tribale des peuples teutoniques qui consistait à diviser le domaine d'un chef de clan entre ses fils plutôt que de le céder à l'aîné fut souvent la cause des guerres entre frères d'un même clan. Le conflit qui eut lieu entre les petits-fils de Charlemagne en est un exemple éloquent. Le Moyen Âge était infesté de guerres civiles de ce genre dont les premières victimes étaient généralement les paysans.

Vers la fin du Moyen Âge, les chevaliers créèrent les ordres de chevalerie, des confréries exclusives de chevaliers de hauts rangs qui prêtaient serment d'allégeance à leur roi et aux autres chevaliers. Devenir membre d'une telle institution était une promotion extrêmement
gratifiante et prestigieuse et conférait au chevalier la plus haute distinction dans le royaume. En 1347, pendant la Guerre de Cent ans, le roi d'Angleterre Edouard III fonda l'Ordre de la Jarretière qui subsiste encore aujourd'hui. Cet ordre de chevalerie se composait de 25
chevaliers des plus hauts rangs d'Angleterre. Ses membres devaient faire preuve de loyauté envers le roi et de dévouement à la victoire dans les combats.

L'ordre de la Toison d'Or fut fondé par Philippe le Bon, duc de Bourgogne, en 1430 et devint l'un des ordres les plus puissants et les plus riches d'Europe. Le roi Louis XI de France créa l'Ordre de Saint Michel afin de surveiller les activités de ses nobles les plus importants. Les Ordres de Calatrava, Santiago et Alcantara furent fondés afin de chasser les Maures d'Espagne. Ces derniers étaient réunis autour de Ferdinand d'Aragon, dont le mariage avec Isabelle de
Castille fut à l'origine de la fondation d'un Royaume d'Espagne unique. Finalement, il devint maître des trois ordres bien que ceux-ci demeurèrent séparés.

L'Esprit Chevaleresque


En 1265, Raymond Lulle, un chevalier espagnol, écrivit que tout chevalier devait, même en cas de guerre, faire preuve de sentiments chevaleresques: il devait être honnête, bon envers les pauvres, loyal et courtois.

La Loi des armes prescrivait la façon d'agir lors des batailles. Il était interdit de maltraiter un prisonnier ou de laisser un chevalier ennemi mourir de ses blessures. Lors de la bataille de Poitiers (1356), Jean le Bon, roi de France, remit son attaque au lendemain pour éviter de se battre un dimanche. Les Anglais eurent alors le temps de se préparer et gagnèrent la bataille.

Au XIIe siècle, certains chevaliers devinrent jongleurs (ménestrels). Inspirés par leurs chansons d'amour, plusieurs chevaliers firent vœu de galanterie auprès des dames. Peu importe qu'elles soient mariées car au Moyen-Âge, le mariage était plus une question d'affaires que de sentiments. Le véritable amour consistait à désirer quelqu'un qu'on ne pouvait jamais épouser.

Cet amour courtois est un des aspects les plus étranges de la chevalerie. Les chevaliers accomplissaient de grands exploits juste pour le sourire d'une dame. Une noble dame nouait son foulard au bras de son chevalier qui faisait vœu de se battre pour elle lors d'un tournoi. Un chevalier participa à un tournoi vêtu de la robe de sa dame au lieu de son armure. Il fut gravement blessé. L'époux de la dame donna un banquet en l'honneur du chevalier et la dame porta la robe tachée de sang. Avant la bataille de Poitiers, des mots peu aimables furent échangés lorsque Messires John Chandos et Jean de Clermont découvrirent qu'ils affichaient tous deux l'emblème de la même femme.

Devenir un Chevalier


A l'âge de 7 ou 8 ans, les jeunes garçons de la noblesse étaient envoyés comme page auprès d'un grand seigneur. Les pages apprenaient les règles sociales essentielles auprès des femmes de la domesticité ainsi que les principes de base du maniement des armes et de
l'équitation. Vers l'âge de 14 ans, l'adolescent devenait un écuyer, un jeune chevalier en apprentissage. Les écuyers étaient placés sous la responsabilité d'un chevalier qui poursuivait leur éducation. L'écuyer était à la fois un compagnon et un serviteur du chevalier. Les devoirs
de l'écuyer consistaient à cirer l'armure et les armes (sujettes à la rouille), aider le chevalier à se vêtir et à se dévêtir, veiller sur ses biens et même le protéger en dormant devant la porte tel un garde.

Au cours de tournois et des batailles, l'écuyer assistait le chevalier en cas de nécessité. Il lui apportait des armes et des chevaux de rechange, pansait ses blessures, éloignait du danger un chevalier blessé ou s'assurait, en cas de décès, qu'il reçût des funérailles dignes de son nom. Il arrivait souvent que l'écuyer accompagne son maître dans la bataille et combatte à ses côtés. Un chevalier évitait, dans la mesure du possible, de se battre avec un écuyer du camp opposé et cherchait plutôt à affronter un chevalier d'un rang similaire ou supérieur au sien. Les écuyers, par contre, cherchaient à affronter des chevaliers ennemis, car la mort ou la
capture d'un chevalier de haut rang leur apportait la gloire et la considération.

En plus d'un entraînement guerrier, les écuyers consolidaient leur formation et leurs capacités par la pratique des jeux. S'ils n'écrivaient pas, Ils apprenaient au moins à lire. Ils étudiaient
également la musique, la danse et le chant.

A l'âge de 21 ans, un écuyer était éligible au titre de chevalier. Les candidats étaient adoubés chevaliers par un seigneur ou un autre chevalier de haut rang. Au début du Moyen Âge, la cérémonie de l'adoubement était assez simple. Le futur chevalier recevait un coup
sur la nuque à l'aide d'une épée puis revêtait un baudrier pour soutenir son épée. Avec le temps, la cérémonie devint plus élaborée et prit, sous influence de l'Eglise, l'allure d'un sacrement. Les candidats se baignaient, coupaient leurs cheveux à ras et veillaient la
nuit entière dans la prière. Au matin, le candidat recevait l'épée et les éperons de chevalier.

Généralement, seuls ceux qui possédaient des terres ou les revenus nécessaires pour assumer les responsabilités liées à leur rang pouvaient accéder au titre de chevalier. Toutefois, des seigneurs et des évêques puissants pouvaient entretenir un contingent important de chevaliers, offrant ainsi au moins fortunés la possibilité d'intégrer cette fonction. Les écuyers qui se montraient particulièrement brillants dans les batailles pouvaient également obtenir la reconnaissance d'un seigneur puissant et être adoubés chevaliers
sur-le-champ.

L'Epée du Chevalier


L'épée, remise au chevalier lors de son adoubement, était le symbole de son rang, son bien le plus précieux, celui dont il ne se séparait jamais, même dans le tombeau. Les gisants des chevaliers les représentent tenant leurs épées comme des crucifix. Instrument de force
et de mort, l'épée était aussi objet de piété... Lors des cérémonies d'adoubement, n'était-elle pas, en même temps que celui qui la porterait, solennellement bénie et baptisée, après avoir été offerte par des rois, des papes, des évêques, ou des pairs, compagnons d'armes
? Les armes, notamment, constituaient un patrimoine de prix et marquaient la condition d'homme libre. En ces débuts de l'âge féodal, la lance, l'épée et l'utilisation du cheval restent les symboles de l'appartenance à la catégorie sociale privilégiée de ceux qui font la guerre, les chevaliers.

Outre Excalibur, emblème de la légende arthurienne, il y a d'autres épées célèbres, notamment dans la Chanson de Roland et la Geste de Charlemagne.

Ainsi Joyeuse, l'épée de l'Empereur à la Barbe fleurie (qui était rasé, en vrai guerrier franc), dont l'éclat était tel qu'elle aveuglait ses ennemis, et dont le possesseur ne pouvait être empoisonné... Elle aurait contenu, dans son pommeau, un morceau de la sainte lance, celle
qui avait percé le flanc du Christ agonisant sur la croix.

Ainsi Durandal, l'arme du fougueux Roland qui, lorsqu'il sentit la mort venir, voulut, afin qu'elle ne tombe pas aux mains des Sarrasins, la briser contre un rocher ; mais ce fut le rocher qui se fracassa. Dans les Pyrénées, on montre encore une trouée dans la montagne, au-dessus de Roncevaux : la Brèche de Roland ! Charlemagne l'avait offert à son neveu après des combats en Calabre, au cours desquels il lui avait sauvé la vie.

Ainsi Hauteclaire, l'épée d'Olivier, compagnon du précédent (et personnage imaginaire, sans réalité

historique), qui aurait appartenu à un empereur romain...

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Source:
Ordre des Chevaliers Francs
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https://bibliothequerrs.forumsactifs.com/index.htm
Valdoise Châtillon

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MessageSujet: Re: De la chevalerie à l'héraldique   De la chevalerie à l'héraldique EmptySam 14 Juin - 11:12

L'adoubement ou armement du chevalier


C'est une cérémonie au cours de laquelle un jeune noble, âgé de 20 ans, reçoit ses armes et entre dans la classe des chevaliers.


L'initiation commence dès l'enfance; à 7 ans, le jeune noble est confié à un seigneur étranger chez qui il devient page, puis compagnon de chasse, de voyage et de guerre; au cours de ces "années d'apprentissage", il se prépare surtout au métier militaire.


À la veille de la cérémonie, le jeune homme purifie son corps par un bain et fait une veillée de prières dans la chapelle du château ; son épée a été déposée sur l'autel pour être consacrée. Le lendemain, il assiste à la messe, puis, en présence d'une nombreuse assistance, il reçoit l'épée avec le baudrier, les éperons d'or, le heaume et l'écu, ou bouclier. Par serment, il s'engage à ne servir que des causes justes et nobles. Enfin, son parrain, qui est un chevalier renommé, lui donne la "paumée" ou "colée", formidable coup administré du plat de la main
sur la nuque et qui fait souvent chanceler le nouveau chevalier. Sitôt adoubé, celui-ci monte un destrier et, sans toucher les étriers, fait admirer son adresse et sa force en s'élançant au galop contre une "quintaine" ou mannequin qu'il faut renverser.



Voici comment se déroulait la cérémonie de l'adoubement (armement du chevalier).


La première cérémonie était un bain où l'on mettait l'aspirant, c'était un symbole de purification morale. Au sortir du bain, on l'habillait d'une tunique blanche, insigne de pureté ; d'une robe rouge, marque de ce qu'il était tenu de répandre son sang pour sa foi et son devoir ; d'un justaucorps noir, souvenir de la mort qui l'attendait, comme tous les hommes. Purifié et vêtu, il observait un jeûne rigoureux de vingt-quatre heures. Sur le soir, il entrait dans l'église et passait la nuit en prières. Le lendemain matin, il se confessait, communiait, assistait à la messe et entendait ordinairement un sermon sur les devoirs de la chevalerie, puis il s'avançait vers l'autel, l'épée de chevalier suspendue à son cou ; le prêtre la détachait et la lui rendait après l'avoir bénie. Le jeune guerrier allait ensuite s'agenouiller devant le seigneur qui devait lui conférer son titre ; il lui récitait quelque demande comme celle-ci : « Si vous pri qu'en guerdon de mon service me doigniès armes et me faîtes chevalier », et il prononçait le serment de rester toujours fidèle à la religion et à l'honneur. Le seigneur lui donnait l'accolade,
c'est-à-dire, trois coup du plat de son épée sur l'épaule ou sur la nuque, quelquefois un léger coup de la main sur la tête et lui disait une sorte de sermon. Puis « On amène le cheval, on apporte les armes, on le revêt d'une cuirasse incomparable, formée de doubles mailles que
ni lance ni javelot ne pourraient transpercer ; on le chausse de souliers de fer fabriqués de même à doubles mailles; des éperons d'or sont attachés à ses pieds ; à son col est suspendu son bouclier, sur lequel sont représentés deux lionceaux d'or ; sur sa tête on pose un casque où reluisent les pierres précieuses, ou lui remet une lance de frêne à l'extrémité de laquelle est un fer de Poitiers ; enfin, une épée provenant du trésor du roi. »

(Extrait de Comment Geoffroi Plantagenet, Due d'Anjou, fut armé chevalier en l'an 1127.)

Source :
Ordre des Chevaliers Francs
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https://bibliothequerrs.forumsactifs.com/index.htm
 
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